Evenements
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2014
PEINTURE EN MOUVEMENT













" PEINTURES EN MOUVEMENT " est le thème des nouvelles créations de Fatema Binet Ouakka et Sébastien Payen.
Une invitation au ​voyage, le temps d’un défilé où vous serez transportés par la vision des tableaux peints sur des robes.


​​Une présentation exceptionnelle à l’Institut du monde arabe qui célèbre actuellement Le Maroc contemporain, occasion de participer à des ​événements d’exception pour un ​p​ays d’exception.

Dimanche 30 novembre 2014 à 14 heures
AUDITURIUM 6 NIVEAU - 2



Email  : peinturesenmouvement@outlook​.fr Portable : 06 63 26 85 16
Institut du Monde Arabe - 1 , rue des Fossés Saint-Bernard - Paris 75005

Designer sur tissu FB OUAKKA .Photographe Martial Lenoir. Maquillage Camille ​D​elattre
Mannequin Nadou Da.Bijoux et accessoires Valérie Valentine / Sébastien Payen ​Styliste.

Remerciements a l'association Maroc Entrepreneurs et son Conseil
DESSANGE International, 39 av. Franklin Roosevelt 75008 Paris



 

 

 

Fatema Binet Ouakka, artiste plasticienne à la double identité franco-marocaine, revendique son nom d’origine OUAKK

A lorsqu’elle se métamorphose en designer sur tissu. Elle est née dans la tribu tamazightophone des Aït Sadden à l’est de Fès au Maroc.

Elle s’explique : « Je v​oudrais ​rendre hommage à toutes les femmes que j’ai connues lorsque j’étais enfant. Ces femmes​ étaient toujours en déplacement ou en mouvement, réellement ou symboliquement. En présentant ce travail de designer sur tissu pour permettre la réalisation des habits créés par le styliste Sébastien Payen, je me souviens d’elles, antithèses parfaites des odalisques alanguies et paresseuses de la peinture orientaliste.
« Ensemble, nous avons créé des robes uniques par leurs couleurs et l’harmonie de leurs lignes. J’ai appelé ​"​PEINTURES EN MOUVEMENT​"​ ce tourbillon de robes conçues sur des supports de toile, soie et organza, qui virevoltent, sensuelles, suscitant des dialogues d’abord entre deux créateurs, ensuite entre eux-mêmes et le public.
« Je me souviens alors des vêtements que portaient ma mère, mes grands-mères et les femmes de ce qui était jadis ma tribu avec les signes exprimant plastiquement les représentations du groupe conçu alors, dans la compétition avec les groupes environnants et toutes les formes de pouvoirs externes, comme constituant une identité farouche.
« Ces vêtements, comme les tatouages, révélaient l’affirmation de soi, les goûts et les dégoûts, les aspirations et les rêves. J’ai repris plusieurs de ces signes calligraphiés, parfois de manière illisible puisque les tribus ne sont plus aujourd’hui que des souvenirs qui s’effacent lentement. On voit encore néanmoins ces anciens signes sur certains modèles, ce qui signifie que j’ai voulu réinventer, à partir de ce passé si proche et si lointain un univers créatif féminin, car, même si le cadre social du Maroc de jadis a disparu, je demeure l’héritière de ces femmes.
« Tout en annonçant, comme elles le faisaient, des temps futurs utopiquement pensés. Un temps où les femmes, travaillant désormais dans nos actuelles sociétés de plus en plus comme les hommes, hériteront exactement comme eux. L’enjeu est bel et bien dans nos sociétés une transformation radicale du code de statut personnel des femmes. Qu’on ne s’y trompe pas.
« Remarquera-t-on que je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatèrede grandeur variable, fait d’angles droits, et qui est, pour moi, une fenêtre ouverte par laquelle on peut regarder à la fois l’histoire etl’avenir ? Voilà ce que montre l’être humain paré de la robe, mais c’est peut-être moins la vue de l’habit qui créera des émotions que les froissements des tissus. Ou la complexité peut s’ajouter au dialogique. Où va-t-on si l’art appelé contemporain cesse d’être plus moderne que la modernité, si les codes récemment réécrits sont déjà obsolètes ?
Au cœur même des automnes, de nouveaux printemps s’annoncent ». J



Paris
Institut du Monde Arabe
Association Maroc Entrepreneurs Invite Fatema Binet Ouakka
et son styliste Sébastien Payen

30 novembre 2014

C’est dans le cadre de l'a série d’événements Le Maroc contemporain à l'IMA  qui se déroule actuellement jusqu’en janvier 2015 à l’Institut du M​onde A​rabe de Paris que  l'Association Maroc Entrepreneurs a choisi de célébrer son quinzième anniversaire.

Cette journée fut l’occasion de rappeler les missions et les activités de cette association durant ces quinze dernières années et  de mettre à l’honneur des porteurs de projet particulièrement novateurs. Cette journée, qui fut également la 8e journée de la création d’entreprise, fut aussi l'occasion de décerner le prix du meilleur projet d'entreprise en présence de diverses personnalités.

Monsieur Mamoun Bouhdoud,​ Ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie,
du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique,
chargé des petites entreprises et de l'intégration du secteur informel.



Jacques Lang, Président de l’Institut du Monde Arabe​.



Monsieur Adil Embarch, Ministre Conseiller à l’Ambassade du Royaume du Maroc à Paris.



On nota également la présence de Monsieur El Ouafi Boukili Makhoukhi,
Consul Général du Royaume du Maroc à Paris, ainsi que de diverses personnalités du monde économique.



Les entrepreneurs débattant des questions économiques du Maroc.

Une surprise fut présentée, à l’issue de cette rencontre, aux invités par Hicham Benyoussef,
Président de l'Association Maroc Entrepreneurs.
Ce fut un magnifique défilé de mode présenté par un styliste parisien, Sébastien Payen,
utilisant comme matériau des tissus peints par l’artiste Fatema Binet Ouakka.



Monsieur Hicham Benyoussef, Président de Maroc Entrepreneurs.

Le Président de l’association présenta l’artiste Fatema Binet Ouakka.

 

MÉMOIRE MARQUÉE DU SCEAU DES FUTURES VICTOIRES

Fatema Binet Ouakka, artiste plasticienne à la double identité franco-marocaine, revendique son nom d’origine OUAKKA lorsqu’elle se métamorphose en designer sur tissu.

Elle est née dans la tribu tamazightophone des Aït Sadden à l’est de Fès au Maroc.

Elle s’explique : « Je v​oudrais ​rendre hommage à toutes les femmes que j’ai connues lorsque j’étais enfant. Ces femmes​ étaient toujours en déplacement ou en mouvement, réellement ou symboliquement. En présentant ce travail de designer sur tissu pour permettre la réalisation des habits créés par le styliste Sébastien Payen, je me souviens d’elles, antithèses parfaites des odalisques alanguies et paresseuses de la peinture orientaliste.

« Ensemble, nous avons créé des robes uniques par leurs couleurs et l’harmonie de leurs lignes. J’ai appelé ​"​PEINTURES EN MOUVEMENT​"​ ce tourbillon de robes conçues sur des supports de toile, soie et organza, qui virevoltent, sensuelles, suscitant des dialogues d’abord entre deux créateurs, ensuite entre eux-mêmes et le public.
« Je me souviens alors des vêtements que portaient ma mère, mes grands-mères et les femmes de ce qui était jadis ma tribu avec les signes exprimant plastiquement les représentations du groupe conçu alors, dans la compétition avec les groupes environnants et toutes les formes de pouvoirs externes, comme constituant une identité farouche.

« Ces vêtements, comme les tatouages, révélaient l’affirmation de soi, les goûts et les dégoûts, les aspirations et les rêves. J’ai repris plusieurs de ces signes calligraphiés, parfois de manière illisible puisque les tribus ne sont plus aujourd’hui que des souvenirs qui s’effacent lentement. On voit encore néanmoins ces anciens signes sur certains modèles, ce qui signifie que j’ai voulu réinventer, à partir de ce passé si proche et si lointain un univers créatif féminin, car, même si le cadre social du Maroc de jadis a disparu, je demeure l’héritière de ces femmes.

« Tout en annonçant, comme elles le faisaient, des temps futurs utopiquement pensés. Un temps où les femmes, travaillant désormais dans nos actuelles sociétés de plus en plus comme les hommes, hériteront exactement comme eux. L’enjeu est bel et bien dans nos sociétés une transformation radicale du code de statut personnel des femmes. Qu’on ne s’y trompe pas.
« Remarquera-t-on que je trace d’abord sur la surface à peindre un quadrilatère de grandeur variable, fait d’angles droits, et qui est, pour moi, une fenêtre ouverte par laquelle on peut regarder à la fois l’histoire et l’avenir ? Voilà ce que montre l’être humain paré de la robe, mais c’est peut-être moins la vue de l’habit qui créera des émotions que les froissements des tissus. Ou la complexité peut s’ajouter au dialogique. Où va-t-on si l’art appelé contemporain cesse d’être plus moderne que la modernité, si les codes récemment réécrits sont déjà obsolètes ? Au cœur même des automnes, de nouveaux printemps s’annoncent ».

C’est alors qu’apparurent d’élégants mannequins qui présentèrent les nouvelles créations du styliste Sébastien Payen et de la plasticienne-désigner Fatema Binet-Ouakka. Le public put admirer les  tableaux peints sur  les robes, feux d’artifice de couleurs en mouvement. Cette présentation suscita l’enthousiasme du public.

   .J